Simon Devilliers et Romane Godin marquent les esprits au KOC 18
Le KOC 18, grand rendez-vous des sports de combats et arts-martiaux charentais, s’est tenu ce samedi 4 octobre 2025 à Cognac devant un public survolté. Comme à son habitude, le gala orchestré par Frédéric Fernandez a mêlé spectacle, dépassement de soi et respect, valeurs chères aux académies Pythagore d’Angoulême et de Cognac.
Le deuxième combat de la soirée a particulièrement retenu l’attention. Simon Devilliers, licencié à l’Académie Pythagore Angoulême pour sa 2ème année, effectuait sa toute première apparition en gala. Militaire de profession, au 1er RIMA, son emploi du temps ne lui a pas toujours permis de s’entraîner autant qu’il l’aurait souhaité, mais sa prestation a balayé tous les doutes : sérieux, appliqué, il a maîtrisé chaque phase de combat avec justesse. Boxe, lutte, sol… un sans-faute technique et tactique.
Un grand merci à son entraîneur Frédéric Humbert, lui-même ancien militaire d’élite, qui transmet à ses élèves le goût de la discipline autant que la bienveillance.
Face à lui, un adversaire tout aussi méritant, Redwanullah Arab, issu de l’Académie Pythagore Cognac. Une opposition particulière, car ces deux combattants sont de la même équipe « Pythagore ». Pas simple d’entrer dans la cage face à un camarade, mais les deux ont livré une prestation exemplaire de fair-play. La victoire revient à Simon, mais les deux sortent gagnants dans le cœur du public.
La soirée a également été marquée par la victoire de Romane Godin, combattante du club de Cognac mais habituée, elle aussi, à venir croiser les gants à Angoulême. Une prestation propre, émouvante même : ses coachs n’ont pas caché leur fierté. Une jeune femme pleine de talent, à suivre de très près.
Bien sûr, toutes les mains n’ont pas été levées. Mais pour citer Nelson Mandela : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. » Et ici, la défaite n’est pas une fin, c’est un tremplin.
Un gala familial, accessible, et toujours fidèle à ses valeurs, depuis bientôt vingt ans, le KOC reste un OVNI dans le paysage français : un gala reconnu en France et en Europe comme une véritable pépinière de talents… sans jamais céder à la logique commerciale. Les tarifs restent accessibles, l’ambiance familiale, et la passion intacte.
Bravo à Frédéric Fernandez pour cette nouvelle réussite. Et un immense merci à la famille des bénévoles, sans qui rien ne serait possible depuis toutes ces années.
Vivement le KOC 19 !
Photo de Laetitia Lavalette : https://llavallette.lumys.photo/koc18-10-2025